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les scènes des étiquettes blanches ne sont pas encore réalisées.
La plaque à extraire (la longuesse) mesure environ 40 cm d'épais ( Longueur≈6,70m, largeur≈2,30m). Elle est séparée du gisement par des coins enfoncés simultanément à coup de masse. Elle peut peser jusque 5 tonnes.
Le crabotage consiste à tailler dans la veine ardoisière pour préparer une nouvelle salle d'exploitation. C'est un travail très pénible qui se pratique à la bougie jusqu'en 1925.
Le pompage de l'eau dans le fond de l'ardoisière était assuré par des femmes . Il se faisait souvent de quatre heures du matin jusque 9 heures (parfois midi). Elles gagnaient en 1 mois ce qu'un fendeur gagnait en 1 an !
"Les ouvriers portent leurs faix sans aucune lumiere, soit dans les galeries, soit sur les échelles, à force de passer par le même endroit il se forme dans les galeries des especes d'augets dans lesquels les ouvriers font couler leurs piés, ce qui les dirige dans leur marche.Toutes ces échelles sont jumelles, c'est - à - dire qu'il y en a deux à côté l'une de l'autre, afin que les ouvriers qui montent & ceux qui descendent, ne se causent mutuellement aucun embarras." Vialet 1761
Le fendage en surface se passe dans ces petites cabanes en pierres sèches: les haillons dans lesquels 3 hommes de l'équipe transforment les faix en ardoises.
"Les décombres sont enlevés ensuite dans des hottes par de petits garçons appellés faiseleux, qui les portent dans d'anciennes culées; on les y jette souvent sans autre dessein que de s'en débarrasser; quelquefois cependant on les arrange par assises pour contre - buter les piliers." Vialet 1761
Les ardoises taillées sont triées par tailles, catégories et rangées par paquets de 100 à côté des haillons. Elles sont vendues à la Saint Jean et à Noël.
La longuesse est refendue en deux avec des coins et chaque morceau l'est encore jusqu'à obtenir une "feuille" d'ardoise d'environ 5 cm d'épaisseur: l'étendelle.
L'étendelle est ensuite "découpée" en morceau (le faix) d'environ 40 cm de côté d'un coup de masse donné au dessus d'une cale placée sous l'étendelle. Le faix ( jusque 100 kg) est remonté à la surface à dos d'homme. Technique encore appliquée au XXème siècle.
